
Olivier Abel est né en à Toulouse, est un philosophe français, professeur de philosophie et d’éthique à la faculté de théologie protestante de Montpellier.
Il est le fils du pasteur Jean Abel et de Guillemette de Saint-Blanquat. La famille réside jusqu’en 1965 en Ardèche, puis à Châtenay-Malabry dans les Hauts-de-Seine, où son père crée la paroisse de Robinson. C’est là qu’il noue ses premiers liens avec le philosophe protestant Paul Ricœur.
De 1972 à 1975, il étudie la philosophie à l’université de Montpellier, à l’école de la phénoménologie avec D. Souche et M. Henry. De 1975 à 1978, il poursuit ses études à l’université de Paris-Nanterre auprès de Paul Ricœur et d’Emmanuel Lévinas. De ses deux professeurs, il retient particulièrement la poétique et la philosophie du langage. Il réalise une maîtrise sur « La fonction imaginaire de la parole », avec Paul Ricœur. En 1978, il soutient un DEA sous la direction conjointe de Paul Ricœur et d’Emmanuel Lévinas, intitulée « La passivité selon Husserl ».
De 1978 à 1979 il enseigne la philosophie au lycée de Bongor, au Tchad, en tant que volontaire du service national. De 1979 à 1980 il enseigne à Montpellier, puis de 1980 à 1984 au lycée de Galatasaray d’Istanbul, en Turquie.
En 1983, il soutient sa thèse de doctorat de philosophie sous la direction de Paul Ricœur sur « Le Statut phénoménologique de la rêverie chez Gaston Bachelard », à l’université Paris-Nanterre. En , il soutient un mémoire d’habilitation en philosophie intitulé « L’Intervalle du temps éthique entre le courage et le pardon », à l’université d’Amiens.
De 1984 à 2014, il est professeur à la faculté de théologie protestante de Paris, dont il est doyen de 1988 à 1990. Depuis 2014, il est professeur à la faculté de théologie protestante de Montpellier.
En 2018, il est élu membre de l’Académie de Nîmes au fauteuil de Jacques Galtier
Interview des intervenants