Le domaine écologique

Un domaine dont la conscience émerge lentement, conduisant « naturellement » à la généralisation du paradigme de la pensée systémique prônée par Edgar Morin ; une pensée appelée, elle aussi, à être dûment concertée, pour pouvoir équilibrer judicieusement et équitablement les besoins essentiels des êtres humains avec ceux de la nature, en en préservant donc leur santé et leur diversité respective…

Une conjugaison loin d’être évidente, car depuis la deuxième guerre mondiale, la paix résulte d’une croissance phénoménale, au prix cependant d’un usage non comptabilisé des « biens communs » (Gaël Giraud), les ressources naturelles, de plus en plus menacées d’épuisement ; au prix surtout d’une dégradation irrémédiable – à l’échelle humaine – de notre biosphère, résultant du recours massif aux énergies fossiles, libérant le carbone, dont la captation par les éco-systèmes existant à l’origine de la planète avait permis l’émergence de la vie sur Terre, comme l‘éclairent lumineusement les films de Yann Arthus Bertrand… Un miracle menacé de retournement par l’incapacité des êtres humains à renoncer à leur modèles de croissance, fondé sur une production industrielle, qui a allégé le poids travail, réduit sa durée, augmenté le niveau de vie et de loisir par une consommation de masse… Comment faire accepter les transformations inéluctables de ce mode de vie facile, auquel aspirent peu ou prou presque tous les habitants de la planère ?..

Un questionnement qui ne fait que commencer et qu’il est crucial de poursuivre de questions en mises en partique de modèles alternatifs, à expérimenter, observer, et surtout à concerter!